Madame Regula Friedli se prépare à la maturité en cours d'emploi à l'Ecole du samedi du Collège AKAD. Elle en est à son cinquième semestre et il lui reste trois semestres avant de passer la maturité. Nous nous sommes entretenus avec elle :
Je suis musicienne, mariée et mère de deux enfants. J'ai étudié la musique - à l'époque, cela ne nécessitait pas de maturité - et je me suis spécialisée dans le violon et le chant. Jusqu'à il y a six ans, je donnais des cours de violon et je jouais dans plusieurs orchestres.
Tout a commencé lorsque je cherchais un lycée approprié pour mon fils et que j'ai vu les offres d'AKAD pour passer la maturité par la deuxième voie de formation. Cela a réveillé de vieux rêves en moi. Dans ma jeunesse, j'avais rêvé de faire des études de médecine. Aujourd'hui, c'est plutôt la biomédecine qui m'attire. En obtenant la maturité par la deuxième voie de formation, je m'ouvre les portes de l'université et des études de biomédecine. Je fais ainsi quelque chose pour moi et pour mon fils, car je peux aussi mieux l'aider pour le gymnase et plus tard.
AKAD propose trois modèles de préparation à la maturité : école à mi-temps, école du samedi et études autonomes. J'ai ainsi pu voir quel modèle correspondait le mieux à ma situation et à mes autres obligations. C'était l'école du samedi.
Je trouve que la combinaison des études autonomes à domicile et des cours chez AKAD est très bien. Ce qui est également bien, c'est que depuis le début de mes études, j'ai sous les yeux le calendrier avec tous les thèmes et le matériel pédagogique jusqu'à la fin de mes études. Grâce à cette vue d'ensemble, je sais toujours où j'en suis et quelles sont les prochaines étapes et les contenus d'apprentissage à venir. J'aime aussi l'étendue des thèmes que la préparation à la maturité implique.
Le modèle d'apprentissage avec auto-apprentissage est très exigeant en termes d'autodiscipline. Au début, il n'était pas facile pour moi d'organiser le temps dont j'avais besoin pour étudier. Maintenant, j'y arrive bien : je fais un plan d'étude pour chaque semaine et je m'y tiens strictement. Sans le talent d'organisation personnelle, le programme serait impossible.
Je prévois 20 à 25 heures d'apprentissage par semaine. Pour moi, il est bon de pouvoir étudier par blocs d'environ trois heures, sans interruption ni distraction. Après ces trois heures, je m'arrête et je prends le temps de faire autre chose.
Je trouve que c'est très bien que les enseignants soient toujours à l'écoute de nous et aussi des besoins de chacun. J'aime aussi échanger avec mes camarades de classe.
Chez nous, à l'école du samedi, l'ambiance est bonne en soi, mais parfois un peu impersonnelle. Cela vient sans doute du fait que pour certains collègues, le baccalauréat est au premier plan et que l'échange en classe leur importe moins. Dans la classe à mi-temps [MV1], l'esprit de classe est plus fort.
Oui, j'ai appris à travailler de manière structurée pour atteindre un objectif. Cela peut m'être utile partout dans la vie, tout comme les nombreuses nouvelles connaissances. Aujourd'hui, lorsque je regarde la composition des aliments, je sais ce que je mange. Je comprends aussi beaucoup mieux le contexte des événements historiques.
Il faut être conscient dès le départ que cette formation exige trois ans et demi d'autodiscipline et d'apprentissage structuré. Si vous êtes prêt à le faire, cette formation vous sera très utile.