Avant d'induire son client en transe, l'hypnothérapeute procède à une anamnèse au cours de laquelle l'état actuel, les souhaits et les objectifs sont abordés et des questions sont posées sur l'hypnose et l'approche en elle-même. Après cet entretien d'introduction, l'hypnotiseur/l'hypnotiseuse lance l'induction de la transe, qui peut être indirecte ou directe. Les techniques d'hypnose sont différentes et sont utilisées différemment en fonction du client/de la cliente et du/de la thérapeute. La fixation des yeux, telle qu'on la voit à la télévision et dans laquelle l'hypnotiseur agite un pendule, n'est qu'une de ces possibilités. Le toucher, le comptage à rebours, les parfums, ... sont également utilisés, tout comme l'induction flash, bien connue dans les spectacles, mais qui n'est que rarement utilisée en hypnothérapie. L'objectif est de détendre complètement le client/la cliente, tant physiquement que mentalement, et de désactiver le conscient afin que l'hypnotisé puisse entrer dans le subconscient.

Dans cet état de relaxation profonde, la personne hypnotisée a accès à toutes les expériences de son passé et peut aborder son sujet et finalement le résoudre avec l'aide du thérapeute. Dans cet état, il est également possible d'identifier les modèles de comportement perturbateurs, les idées erronées, les mauvaises habitudes, les troubles pathogènes et les types d'égoïsme profondément enracinés, d'en trouver le déclencheur et d'appliquer des méthodes qui permettent de les corriger et de les modifier pendant la séance et bien au-delà. De nouveaux modes de pensée et de comportement sont ancrés dans l'inconscient pendant l'hypnothérapie et sont désormais une réalité ressentie. Le fumeur qui se soumet à l'hypnose est déjà non-fumeur avant de reprendre la route, le mangeur de frustration est désormais un mangeur de plaisir. En théorie, du moins. En pratique, cela signifie travailler sur sa nouvelle nature ou son nouvel état par autosuggestion, même après la séance, jusqu'à ce qu'il devienne effectivement une réalité.

Dans la plupart des écoles et instituts de formation, la formation de base en hypnothérapie est ouverte à tous ceux qui aiment travailler avec des personnes et les accompagner dans leur développement. En revanche, les formations continues présupposent des compétences professionnelles et/ou une formation de base d'hypnothérapeute. Pour la formation certifiante de coach mental / hypnose, les participants doivent être titulaires du diplôme Cert. Integral Coach ou un diplôme équivalent.

Pour qu'une hypnothérapie puisse effectivement se dérouler de manière professionnelle, il est nécessaire que la personne à hypnotiser ait confiance en l'hypnothérapeute et soit prête à se laisser entraîner dans un état de transe. En l'absence de confiance et de volonté, il est difficile, voire impossible, pour l'hypnotiseur d'induire une relaxation profonde et une ouverture du subconscient. Les enfants peuvent également être hypnotisés, mais cela s'avère souvent plus difficile que pour les adultes. D'ailleurs, le fait que le client croie ou non au succès de l'hypnose ne joue pas un rôle trop important. L'hypnose fonctionne donc dans la plupart des cas, même chez les personnes sceptiques qui sont prêtes à s'y engager.

Les personnes intéressées doivent généralement investir entre cinq et neuf jours complets dans la formation en hypnothérapie. La durée de la formation peut varier considérablement : sept jours consécutifs, trois week-ends ou neuf semaines consécutives. Pour connaître les dates actuelles des cours, il est préférable de se renseigner directement auprès des différents instituts de formation en hypnothérapie en utilisant le formulaire de contact.

Les personnes souhaitant suivre une formation compétente en hypnothérapie doivent généralement débourser entre CHF 1'250 et 4'500. Les formations plus complètes, comme celle de coach mental psychologique diplômé, sont un peu plus chères et se situent aux alentours de CHF 6'500. Pour connaître les coûts exacts, veuillez consulter les offres actuelles.

La question devrait plutôt être la suivante : Quels sont les problèmes pour lesquels l'hypnothérapie ne peut pas aider ? En effet, si l'on y regarde de plus près, les domaines d'application de l'hypnose sont très vastes et variés. L'hypnothérapie peut être utilisée en cas de crise de panique et d'anxiété, ainsi que pour lutter contre la dépendance (enfin ne pas fumer, dépendance à l'alcool), pour traiter la dépression et le burnout, le stress post-traumatique, les douleurs chroniques, les troubles du sommeil et la peur des examens. L'hypnose peut également être utilisée pour la perte de poids, ainsi que, bien entendu, pour l'anorexie ou la boulimie. L'hypnose est également de plus en plus utilisée dans la préparation à l'accouchement, tout comme l'hypnose obstétricale en soi. Outre le traitement des troubles ou l'utilisation lors de l'accouchement, les hypnothérapeutes travaillent aussi souvent avec des personnes qui souhaitent faire face à leur passé, chercher des raisons à des schémas de comportement récurrents, résoudre des conflits, travailler sur l'amour de soi ou se développer en tant que personnalité.